Sébastien Pasquet, tête chantante de Tristen, présente à la péniche Antipode son deuxième album « Mars en Marche » (Bleeding Gold Records). Lorsqu’on lui demande d’évoquer son disque, l’artiste mentionne les influences de Mike Patton, de Tortoise et de Véronique Sanson. Moins portés sur le rock expérimental et la musique de berger, nous pensons tout simplement que Tristen vient de sortir l’un des plus beaux disques en français de l’année, sorte de All-Star Game de l’indierock parisien où l’on retrouve, entre autres, Loïc Caron (Cyann and Ben, Yeti Lane), Julien Cortes et Pacôme Genty (Erevan Tusk) ou encore Yann Giraud (Porco Rosso). Pas de stage diving, ni de solo de tapping à prévoir, mais Dominique Pascaud (Alex Rossi) à la guitare, Bénédicte Monat (Blanche as a name) aux chœurs, et, simple détail, des chansons à faire pleurer Chuck Norris. Allergiques au Sébastien Pasquet attention : double dose, l’hyperactif assurant les percus dans Chérie ++.

—  François