Poésie sur la corde et révolte à fleur d'archet.

IMBERT-IMBERT sait vraiment faire danser les mots en leur donnant du talent. En agressant la sagesse, poison violent pour l'imagination, il nous fait comprendre qu'il est enfin temps que la folie des sages fasse des concessions à la sagesse des fous. Avec une poignée de mots, une poignée de silences et quelques poignées de notes, il chante et il sonne l'insurrection des carcans et l'on sent bien que pour lui, parfois, l'humour est la seule arme dont il dispose pour ne pas attraper le premier fusil qui passe.

C'est longtemps seule sur scène, et sous le nom de La Demoiselle inconnue, que CAMILLE HARDOUIN a déroulé ses chansons si particulières, oscillant entre folk et chanson. Elle revient aux Trois Baudets accompagnée de deux musiciens. Une voix éraillée, une poésie qui n'appartient qu'à elle, un univers désarmant de sensibilité et de sincérité.