Les rythmes irrésistibles et hypnotiques des Chairman Dances d’Adams préparent idéalement le festif et mozartien Concerto pour deux pianos de Poulenc, livré avec la fougue qu’on leur connaît par Katia et Marielle Labèque.

Dans les euphoriques Chairman Dances, le compositeur à l’orée d’une période particulièrement faste fait feu de tout bois, se grise des styles les plus variés et multiplie les références : Mozart, qu’il préférait à tout autre musicien (le Larghetto est redevable du Concerto pour piano no 20), Stravinski et le music-hall. Marin Alsop, qui fut l’élève de Leonard Bernstein et sait ce que galvaniser un orchestre veut dire, montre dans la Septième Symphonie de Dvořák une autre facette de son talent, plus intérieure, aux accents typiques de la Bohême.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie