Sous l’impulsion du violoniste David Grimal, quatre solistes au sommet de leur art ont choisi de défendre l’immense répertoire écrit pour le quatuor à cordes. L’audace, l’exigence et le plaisir de transmettre fondent leur démarche collective fort réjouissante.

Depuis la saison dernière, nous suivons avec gourmandise la passionnante aventure du violoniste David Grimal et de son ensemble Les Dissonances, ce collectif de musiciens sans chef d’orchestre qui bouscule les codes de la musique classique.
Les quatre solistes réunis au sein du Quatuor Les Dissonances ont choisi d’interpréter cette saison trois œuvres fascinantes du répertoire. Tout d’abord, le quatuor « Lever de soleil », écrit par Joseph Haydn vers la fin de sa vie, en 1797, et dans lequel l’art de la composition du maître autrichien ne cesse de nous éblouir. Puis, c’est Béla Bartók qui sera à l’honneur avec son Quatuor n°2, plus angoissé, plus sauvage aussi. Enfin le splendide Quatuor n°8 de Ludwig van Beethoven. Ecrite en 1806, cette oeuvre d’une rare intensité concentre l’héritage légué par Haydn et Mozart, mais elle annonce surtout le génie créateur de Beethoven qui ne tardera pas à révolutionner l’art délicat du quatuor à cordes.
Un programme de premier choix servi par la ferveur et la complicité si communicatives du Quatuor Les Dissonances.

La presse en parle

Une réunion au sommet de solistes de tous horizons animés par le bonheur de jouer ensemble.
La Croix

L’immense talent de ce quatuor qui invite à redécouvrir certaines pages du répertoire comme si c’était leur première écoute.
Classicagenda