SYLVAIN DANIEL « PAUCA MEAE »
“Sylvain Daniel est l’un des meilleurs bassistes électriques-éclectiques de sa génération [...] La musique est, c’est selon, colérique ou crépusculaire, hyper expressive toujours, subtilement, intensément actuelle.” - CHOC ! Jazz Magazine, décembre 2020
Disons-le aujourd’hui, Sylvain Daniel fait partie des meilleurs instrumentistes de la scène jazz française. Cela se sait et à ce titre, Sylvain est hautement sollicité, aussi bien dans ce qui nous fait vibrer dans le jazz (Laurent Bardainne, Anne Pacéo, Julien Lourau, la galaxie de l’ ONJ , Yom…) que ce qui nous fait vibrer ailleurs (Jeanne Added, Camélia Jordana, VON Pourquery …).
Pauca Meae est son deuxième projet en tant que leader. C’est une mise en musique « moderne » du Livre IV des Contemplations de Victor Hugo pour quartet électrique, quatuor à cordes et récitant. Les accents qui se confondent dans Pauca Meae vont de Miles Davis à Nirvana ambiancé par David Lynch ou Dead Can Dance. Tourné vers le passé, mais accompagnant la métamorphose du style musical de l’artiste, cet album opère la jointure entre son éducation (Fauré, Debussy, Ravel…), et son parcours musical personnel au travers des musiques résolument actuelles, du jazz au rock, du funk débridé à l’électro.
Sylvain Daniel : Basse, voix, claviers, percussions, piano, bugle, batterie
Guillaume Poncelet : Trompette
Sophie Agnel : Piano, Juno
David Aknin : Batterie
Johan Renard : Violon
Anne Le Pape : Violon
Cyprien Busolini : Violon alto
Jean-Philippe Feiss : Violoncelle
Olivier Augrond : Voix
WARREN WALKER // (N)TRAVERSE
« On y retrouve l’ambiance clair-obscur de Supersilent, les échappées labyrinthiques d’un Flying Lotus ou les mélodies mélancoliques de Boards of Canada. Ce n’est donc pas un hasard si Daedalus, l’un des manitous du label Brainfeeder a écrit des mots très doux au sujet de cet opus de baptême. » - Le Grigri
« Authentique électron libre, Warren Walker – qui œuvre à la fois comme saxophoniste, compositeur et producteur (The Kandinsky Effect, oddAtlas, Collektor...) – gravite dans une sphère musicale effervescente en expansion constante. Le jazz constitue ainsi le ferment premier de son terrain de jeu, ouvert à d’autres formes de turbulences, notamment le (post-)rock et l’électro.
Warren Walker donne dans ce nouveau projet libre cours à sa passion pour les synthétiseurs modulaires. Toute la musique contenue dans (n)Traverse a en effet été générée sans multipistes ni overdubs via son installation modulaire.
Conçu entre avril et juillet 2020, l’album contient 17 morceaux, tous impulsés à partir de fichiers sonores transmis via WhatsApp par des ami.es musicien.nes. Chaque titre de morceau fait référence à l’un.e de ces ami.es. Enregistré en solo, le disque se révèle ainsi néanmoins très peuplé, empreint de présences frémissantes et inspirantes.
Concis et denses, évolutifs et suggestifs, les morceaux se succèdent en un flux savamment accidenté d’une remarquable limpidité. Apparaissant aussi spontané que sophistiqué, l’ensemble oscille tout du long entre electronica, ambient, jazz minimaliste, musique concrète et soundscaping.
Warren Walker : Synthétiseurs modulaires & saxophone