Tarikleoz
De la chanson qui vient du rock, de la noise, et du chaâbi. De la chanson qui bouillonne dans le fond de ses gorges. Tarikleoz, c’est tout ça, mais c’est d’abord une voix.
De celles qui frappent en concert, parce qu’elle donne aux mots qu’elle porte, une puissance blessée. Celui qui écrit et chante, c’est Tarik. 19 années dans un quartier populaire d’Alger, puis c’est la France maternelle, entre Manche et Ille-et-Vilaine, alors que son pays natal finit de plonger dans le chaos islamiste. Algérien jusqu’au bout des ongles de la main droite, français jusqu’au bout de la main gauche, il n’a pas de problèmes à se serrer les pognes.
Les textes se nourrissent de cette double appartenance, et s’en échappent, convoquant dans une sorte d’urgence, la mélancolie et la colère, l’amour et les regrets, la politique et l’intime. Sur scène, Tarik est entouré de son frère Riad, au piano, violoncelle et flûtes, Arnaud à la guitare, banjo, bouzouki et tout instrument avec un manche et quelques cordes et de Grégory, au cajon et autres inventions percussives.
Anaïs G.
— Rock minéral et ambigu.
Cofondatrice du groupe Crush On Boys, Anaïs G. Cesari lance son projet solo début 2015, entourée de ses complices Pascal Cesari à la basse et Sven Dubois à la batterie.
Rejoint en fin d'année par le guitariste soliste Clément Sayag, le groupe parisien prépare actuellement le premier EP du projet Anaïs G.
Résolument rock, la musique développée par le groupe s'autorise toutes les explorations, chaque musicien apportant ses influences dans un dédale intime et intense.
Porté au delà de la musique en poésie et en illustrations, en photo et en vidéo, le projet Anaïs G. invite à un voyage brut et charnel, minéral et ambigu.