GUILLAUME LEGLISE
Producteur, réalisateur, mixeur, remixeur, musicien multi-instrumentiste, compositeur pour le théâtre ou la danse contemporaine, Guillaume Léglise se réinvente au gré de ses multiples collaborations en entité pop singulière, au carrefour de toutes ses expériences, comme un prolongement, ou une synthèse, de ses multiples visages. Guillaume compose une galerie de portraits, qu’il dévoile peu à peu en EPs aussi sensuels que conceptuels, mariant la musique de club aux mélodies limpides des dandys pop français (Serge Gainsbourg, Alain Chamfort, Philippe Chany), le français lettré à l’ivresse du noctambule, la poésie décadente à la langueur d’une after. Sur scène il est accompagné depuis deux ans à la basse et aux choeurs par la charismatique Clémence Lasme. Son premier album Auto Fictions vient de paraitre sur le label La Tebwa.

JULIA JEAN-BAPTISTE
La vie coule dans Cinérama, le premier album de Julia Jean-Baptiste, fleuve intranquille, fougueux et joyeux. Sur scène, c’est une invitation à des destinations languides et à des déhanchements festifs. « Cinérama dresse le panorama de mes émotions, fil conducteur qui lie toutes les chansons. » La fille aux 3 prénoms dont 2 masculins, a accepté ses contradictions « c’est une source infinie de discussions et d’inspiration. »

VEGA VOGA
« Pour moi, la musique est un outil pour accéder à un monde invisible. » Aussi singulière et mystique que sa musique, Narumi Hérisson est incontestablement la plus Parisienne des Japonaises. Passionnée de cinéma, de mode et de culture française, cette compositrice, productrice et chanteuse s’épanouit à Paris depuis ses débuts derrière les synthés du groupe Telepopmusik. Mais peut-être l’avez-vous déjà vue sur scène aux claviers avec les artistes Jeanne Added, Jean-Michel Jarre, Gala… ou avec son groupe Tristesse Contemporaine ?
Pour son tout premier projet solo, Vega Voga, elle plonge plus que jamais dans ses racines et dévoile une poésie pop à la fois complexe et raffinée. Dans cette ode au voyage, la mythologie japonaise s’entremêle aux couleurs du Soleil Levant. La délicatesse avec laquelle elle pose sa voix dans sa langue natale présage de l’immuable intemporalité de ses compositions. Définitivement envoûtantes et magiques !

YAN WAGNER (DJ SET)
Yan Wagner, un beau patroyme qui s’imprime instantanément. D’emblée ce chanteur de pop électronique à la voix blanche et à la culture technoïde dépareille dans le paysage hexagonal. Arnaud Rebotini ne s’y trompe pas et produit le premier album du Franco-Américain. Avec brio, Forty Eight Hours (2012) rassemble un large spectre de références : Kraftwerk, DJ Hell, Undergroud Resistance, Depeche Mode.. Pour son second disque paru en 2017 Yan Wagner choisit de produire lui-même. Si les synthés analogiques et la boite à rythme se taillent toujours la part du lion, le choix de l’expérimenté Jean Louis PIérot au mixage en dit long sur cette volonté de « sortir de la techno » Dans un autre registre plus bowiesque, SlamDunk Cha-Cha fait monter la température sur le dance floor. Ainsi va ce second album de Yan Wagner, oscillant entre ballades contemplatives et tubes moites. Sur scène tenant toujours la barre le bateau derrière son micro et ses séquenceurs, Yan Wagner est accompagné de deux musiciens enrichissant le répertoire de leur groove imparable. C’est donc bien cette voix unique qui surprend de nouveau et qui ressurgit au sommet à la sortie de son troisième album Couleur Chaos, dévoilé en septembre 2021.