Miossec
Nouvel album, le 17 février.
Simplifier : le titre de l’album m’est tombé dessus comme une évidence, au début du mixage, comme si ce verbe contenait la mission.
Simplifier : Paul Le Galle, ingénieur du son et Alexis Delong, producteur, mixeur, musicien, ma pomme, et puis c’est tout, sur ce disque.
Simplifier : ce qui veut dire s’enfermer, seul, quelques mois, et composer des chansons avec les guitares, les basses et les rythmes. Les avoir toutes entières, comme, avant « Boire » dont la tournée anniversaire se déroulait en même temps.
Simplifier : et donc s’infliger des contraintes. Comme celle de faire naître les morceaux à partir d’une seule boite à rythme, une Elka Drummer One de 1969, pas pour faire vintage, juste pour avoir des impulsions, des placements, simples, et chauds.
Simplifier : écouter beaucoup de hip-hop, jouer peu d’accords, couper les ponts, enlever des couplets. Faire ramasser. . Et à partir des chansons enregistrées avec Paul, laisser Alexis rentrer dans les morceaux, et les emmener, parfois ailleurs.
Simplifier : travailler à la maison, et demander à Nathalie Bihan, graphiste brestoise, et Vincent Gouriou, photographe brestois, de suivre le verbe.
Simplifier : pas pour faire pauvre, où misérabiliste. Simplifier et ne rien s’interdire, les envolées comme les retenues.
Pierre Lebas
Après vingt ans, dix albums et un millier de concerts au micro de la formation rock « La Ruda », Pierrot redevient Pierre Lebas et s’engage vers d’autres versants de la région du coeur. Hier chanteur explosif, l’artiste angevin se fait aujourd’hui plus intimiste dans l’équilibre périlleux d’une « pop à la française ». Parolier reconnu à la poésie simple et élégante, il entame un nouveau parcours avec des débuts remarqués au côté de Christophe Miossec au « Grand Théâtre d’Angers » et à la salle « Stéréolux » de Nantes.