Du Liban au Niger, 2 manières de monter que le rock et le blues ne se jouent pas qu'à la manière anglo-saxonne ; et ça s'entend !
The Wanton Bishops, c'est le projet d'un seul homme, Nader Mansour - chanteur né à Beyrouth (Liban) -, incarnation du bluesman aux influences psychédéliques des années 60. D'abord en duo, les "évêques" sont un mélange palpitant de blues brut et d'indie rock, rappelant les Black Keys, mais avec la sensibilité orientale qui leur est propre. Leurs chansons ont lentement émergé depuis marais du Delta dans les montagnes libanaises, devenant un "ragoût ethnique" racontant l'histoire de Nadir, son pays natal, son peuple, son parcours personnel. On y entend aussi bien des icônes du blues telles R.L. Burnside ou Muddy Waters que Led Zeppelin et Hendrix et aussi Sabah Fakhri et Oum Kalthoum. Un melting-pot inédit qui fait merveille sur scène.
Kel Assouf s'est réuni autour du musicien nigérien Anana Ag Harouna, guitariste et auteur-compositeur interprète exilé à Bruxelles depuis 2006. Avec Olivier Penu, jeune batteur de jazz belge et Sofyann Ben Youssef, producteur électronique fan de rock né et grandi en Tunisie, Kel Assouf forme un triangle d'influences, d'expressions culturelles et d'identités complexes. Héritiers des pionniers du Désert Rock, Tinariwen, le groupe a développé un rock plus brut, mêlant riffs de guitare rock puissants, rythmiques rageuses, stoner-rock et musique électronique avec comme références Led Zeppelin (encore !) ou Queen of the Stone Age : Les Desert Sessions ne se jouent pas qu'en Californie !