Jay and The Cooks
— Blues, Rock, Country, Cajun, Folk… UP THE MISSISSIPPI est une création musicale de Jay and The Cooks
**De la Louisiane aux Grands Lacs : nous remontons le Mississippi et traversons des paysages sonores fédérateurs, variés et à fortes identités.**
Un véritable panorama sur les musiques nord-américaines agrémenté de photographies, de vidéos et de lectures d’auteurs emblématiques.
Avec UP THE MISSISSIPPI, Jay n’essaye pas de reproduire ce qui a déjà été réalisé par les plus grands. La plupart des chansons sont des compositions originales. C’est une démarche personnelle et un hommage à la musique qui l’a influencé tout au long de sa vie. Nul besoin d’épiloguer. Il ne vient pas du Mississippi (il vient de Californie et a grandi dans le Michigan). Il ne peut ni ne souhaite chanter comme les gars de Clarksville, mais les messages qu’ils ont transmis au monde entier, comme ceux des gens de Memphis ou de Nashville, sont au coeur de sa démarche.
Dans cette création, Jay voulait aussi donner une bonne place à la littérature. Il a donc contacté Marcus Greil qui a accepté qu’on utilise dans le spectacle des extraits de « Mystery Train ». La Minnesota Historical Society Press a également accepté qu’on insère des passages de « A Stretch on the River » de Richard Bissell. Par moments, vous entendrez de courts extraits de « Adventures of Huckleberry Finn » de Mark Twain dans une ambiance sonore traditionnelle et improvisée. Des passages en français ou en anglais.
Barry "The Fish" Melton
En 1969, Barry « The Fish » Melton était à l’affiche du festival mythique de Woodstock avec son groupe Country Joe and The Fish. Au même moment, Jay Ryan sortait de l’adolescence et jouait dans un « marching band » proche de Chicago.
50 ans plus tard, Barry « The Fish » Melton et Jay and The Cooks jouent ensemble, commémorent à leur façon Woodstock en nous offrant un concert de Rock, de Blues et de Folk tout à fait authentique.
En juin 1967, durant le « Summer of Love », Barry « The Fish » Melton fêtait son vingtième anniversaire. Quelques jours plus tard, lui et son groupe « Country Joe and the Fish » était propulsé sur scène lors du Festival de Monterey avec Jefferson Airplane, The Mamas and The Papas, Otis Redding, Ravi Shankar, Simon and Garfunkel, The Who et un guitariste quasi inconnu nommé Jimi Hendrix.
Il y a maintenant cinquante ans, Barry « The Fish » Melton était donc à l’affiche du festival de Woodstock. Il apparaissait également dans le film du même nom, Woodstock. Des images qui allaient l’immortaliser.
Durant les cinq années qui suivirent Barry « The Fish » Melton joua dans de nombreuses salles de concert et des stades à travers l’Europe et l’Amérique du Nord. Il fait aussi ses premiers pas en qualité de leader et sort un album alliant Blues et Soul enregistré à New York avec les musiciens de Wilson Pickett et à Chicago avec Donny Hathaway (piano), Maurice Jennings (batterie) et Phil Upchurch (basse).
Au cours des années 70, Barry « The Fish » Melton enregistre un album produit par le légendaire guitariste Michael Bloomfield puis s’installe à mi-temps au Royaume Uni où il enregistre deux autres albums au célèbre Rockfield studio. Il donne de nombreux concerts au Royaume Uni, en France et aux Pays Bas avant de retourner à San Francisco pour y enregistrer son cinquième album de cette décennie.
Dans les années 80, Barry « The Fish » Melton monte « The Dinosaurs », le supergroupe légendaire de San Francisco, avec John Cipollina (Quicksilver Messenger Service), Spencer Dryden (Jefferson Airplane), Peter Albin (Big Brother and the Holding Company) et Robert Hunter (Grateful Dead) puis Merl Saunders (Saunders- Jerry Garcia Band) et Papa John Creach (Hot Tuna). Parallèlement à la musique, Barry Melton étudie le droit et devient même avocat au Barreau de Californie.
À partir du milieu des années 90, Barry Melton poursuit sa carrière juridique en Californie mais passe du privé au public en devenant Substitut du Procureur du comté de Mendocino, puis de celui de Yolo jusqu’en 2009. Durant cette période, Barry « The Fish » Melton continue de jouer localement, à San Francisco et tous les ans au Pays de Galles, en Ecosse, en Irlande, en Angleterre, en Thaïlande…
En 2007, il enregistre « Dual in the Desert » avec le texan Rich Hopkins. En 2010, coté « justice » il retourne dans le privé, coté « musique », c’est au tour de « Can’t Stop to Boogie » avec Tetuzi Akiyama et Henry Kaiser puis l’année suivante « Revolution Down the Road » avec Stéphane Missri. Il exercera le métier d’avocat jusqu’en 2016.
