Tété
« Le bonheur est à portée de main si on veut bien le voir », nous confie Tété. Et à portée de guitare, celle dont il s’est
intimement rapproché ces derniers mois afin de confectionner son nouvel album, témoignage d’un retour aux sources de l’enfant prodige.
Flashback : guitariste passionné depuis l’adolescence, Tété sort son premier album, L’air de rien, en 2001. Deux ans plus tard, c’est la consécration avec À la Faveur de l’Automne. Depuis, il ne s’est jamais arrêté – ni de tourner, ni de composer, pour lui ou pour les autres (de Gaël Faure à Fréro Delavega.). Il s’illustre même à la télévision avec André Manoukian dans l’émission Tété ou Dédé. Son dernier opus en date, Nu Là-Bas (2013), était aussi personnel que pop. Malgré son succès et tous ses side-projects menés tambour battant, le temps était venu pour Tété de se poser. Ce temps, il a choisi de le prendre après une tournée acoustique au Japon et à Tahiti : « C’était une vraie liberté de ne plus suivre cet engrenage qui est d’investir des salles de plus en plus grandes. Renouer avec la simplicité m’a donné envie de poursuivre dans cette voie. »
Au début de l’année 2016, Tété crée la surprise en entreprenant une série de dates à la Java à Paris et une tournée Solo Sans Sono – seul avec ses guitares – en médiathèques à travers toute la France, afi n de faire « vraiment sonner sa voix, au naturel ». Pas d’enjeux commerciaux ici, plutôt une désobéissance malicieuse aux lois du business actuel, qui dictent que l’on doit tourner une fois le disque sorti. Seul comptait le désir, profondément honnête et généreux, de présenter ses nouvelles chansons. Le public ne serait-il pas le meilleur juge ? Au vu de l’accueil chaleureux qui lui fut réservé, Tété a alors entrepris de mettre la touche finale aux Chroniques de Pierrot Lunaire.
Te Beiyo
Accompagnée de sa guitare folk, Te Beiyo nous entraîne dans ses ballades chaloupées aux refrains entêtants, aux accents d'entre deux Amériques. En anglais, français ou espagnol, un grain de nostalgie dans la voix, elle appelle à la recherche d'un équilibre en soi-même, avec le reste du monde...
Autrice, compositrice, guitariste autodidacte, Te Beiyo a suivi les sentiers de la création musicale buissonnière. Sa grammaire, son vouloir artistique, son univers poétique, elle les a d'abord fait grandir à l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, dont elle est sortie scénographe en 2006, puis en tant qu'assistante à la mise en scène et comédienne, pour enfin se consacrer à la musique en 2012.
Lors de ses concerts, elle crée une atmosphère intimiste, égrène quelques nouvelles donnant le sourire, sources de lendemains plus chantants. Après un premier Ep auto-produit en avril 2014, elle tourne en solo et en trio (avec Alex Verbiese à la guitare électrique/choeurs et Vincent Sauve à la batterie/choeurs) dans les salles de Paris et sa région (File7, Trois Baudets, Dame de Canton, Bellevilloise, Petit Bain, Alimentation Générale...), et des fidélités se créent...
À l'automne 2016, elle est accueillie en résidence à Canal93, à l'Odéon de Tremblay et au Forum de Vauréal pour préparer les dates en trio de la saison : notamment la Bellevilloise, les Trois Baudets, la Scène du Canal, et vous pourrez également l'entendre le 11 mars 2017 en première partie de Jehro au Théâtre Rutebeuf de Clichy !