En juin 2018, Patricia Petibon et La Cetra dirigée par Andrea Marcon se donnaient rendez-vous à la Philharmonie pour quelques « airs d’amour » signés Gluck et Mozart. Triomphe ! Les revoici en clair-obscur, rejoints par Haendel et Rameau. 
Couvée par William Christie, Patricia Petibon explosait à Garnier dans Hippolyte et Aricie. « Cette folie, cette passion, cette variété de couleurs qu’offre le baroque français a influencé tout ce que j’ai chanté après », confie-t-elle volontiers. Passée par tous les répertoires en compagnie des plus grands – Harnoncourt, Gardiner, Minkowski et bien d’autres –, l’espiègle soprano a déjà montré grâce et poésie chez Gluck, brillé dans Haendel, défendu les héroïnes mozartiennes avec une infinie palette d’émotions. Compagnons de longue date à la scène comme au disque, les Bâlois historiquement informés menés par le spécialiste Marcon l’aideront encore à nous éblouir ou nous bouleverser.  

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie