Classique

Ariana Vafadari

La chanteuse franco-iranienne Ariana Vafadari présentera "Anahita" son dernier album (sorti en mars 2020 chez Quart de Lune / UVM / Idol) le samedi 28 janvier 2023 à 20h00.

  • Samedi 28/01/2023 à 20:00

Le Café de la Danse

5 passage Louis Philippe 75011 Paris

Paris 11e arrondissement

MBréguet-SabinM 5

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Concert complet !

28 €Tarif unique

Le demi est à 4 €

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À propos

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Organisateur : ZAMORA PRODUCTIONS SARL

Placement libre assis / debout (places assises non garanties)

Chanteuse franco-iranienne, formée au Conservatoire de Paris, Ariana Vafadari fait dialoguer son héritage oriental et sa passion pour la musique classique.
Mezzo soprano au timbre profond mais aussi compositrice elle invente des épopées sonores entre musique traditionnelle, classique et jazz. où la sagesse zoroastrienne vient éclairer poétiquement nos questions d'aujourd'hui.
Anahita", création musicale écrite par Ariana Vafadari et Leili Anvar, raconte la quête du féminin et de l'eau. Une priére à Anahita, divinité iranienne des eaux, de la fécondité, de la sagesse. Celle qui accroît les cours d'eau, les peuples et les vivants, la guérisseuse et celle qui initie à la sagesse. Une priére si nécessaire dans ces temps de soulévement du peuple iranien.
Entourée de musiciens aux origines culturelles et musicales diverses : Julien Carton (Piano), Yacir Rami (Ud), Leïla Soldevila (Contrebasse) formés à la musique traditionnelle iranienne, marocaine d'autres au jazz, à la musique classique occidentale, ils passent librement dans les compositions d'un univers à l'autre.
La danse sacrée de Rana Gorgani, derviche tourneur, illumine de sa présence hypnotique le chant et la musique.

Les artistes

Ariana Vafadari

Ariana Vafadari, un chant qui nous éveille
Chanteuse franco-iranienne, formée au Conservatoire de Paris, Ariana Vafadari fait dialoguer son héritage oriental et sa passion pour la musique classique. Mezzo soprano au timbre profond mais aussi compositrice, elle invente des épopées sonores, entre musique traditionnelle, classique, jazz ou électronique, où la sagesse zoroastrienne vient éclairer poétiquement nos questions d’aujourd’hui.

Une double culture
Née d’un père iranien et d’une mère française, Ariana Vafadari grandit d’abord en Iran. Des premières années qui se déroulent au rythme des disques classiques et d’opéra que ses parents écoutent mais aussi des dîners et des fêtes où on se rassemble pour chanter et déclamer de la poésie.
“La culture iranienne a un lien très fort avec la poésie et l’émotion à travers l’art et la musique.”
La révolution éclate alors qu’elle n’a que cinq ans et la famille décide de revenir en France quand les événements commencent à prendre une tournure trop violente.
Passionnée par les mathématiques, Ariana Vafadari apprend également le violon et le chant au conservatoire avant que sa rencontre avec le grand baryton russe Pavel Lisitsian à 17 ans lui révèle la profondeur et même le caractère sacré de la voix lyrique.
De la scène à la musique de chambre
Après une école d’ingénieur, elle décide de se consacrer entièrement à la musique, intégrant le CNSM de Paris en 1999 avant de terminer sa formation à l’Université Hanns Eisler de Berlin.
Très vite, sa voix agile de mezzo-soprano, sa musicalité et sa présence dramatique lui permettent d’intégrer des productions lyriques : si elle chante Dorabella dans Cosi fan tutte de Mozart, c’est surtout dans le répertoire baroque qu’elle s’épanouit. Elle est Néron dans L’Incoronazione di Poppea, Proserpine dans Orfeo ou encore Didon chez Purcell.
Musicienne accomplie, elle aborde le répertoire contemporain avec Terre et Cendres de Jérome Combier et participe à la création de Leyla et Majnûn d’Armand Amar qu’elle défend dans une tournée internationale.
Cependant, pour échapper à la lourdeur ou aux contraintes des productions d’opéra, elle aime aussi se plonger dans l’univers plus intime de la musique de chambre où elle peut développer librement son rapport aux mots et au public, créant des amitiés artistiques avec des musiciens comme Emmanuel Strosser, Régis Pasquier ou Claire Désert.
La sagesse zoroastrienne
Sa culture iranienne finit pourtant par la rattraper : après la disparition tragique de son père, elle se plonge dans la spiritualité zoroastrienne, redécouvrant les chants et les prières, notamment les Gathas. Ces poèmes millénaires, qu’elle se chante à elle-même, l’aident à traverser cette période douloureuse. “Dans les Gathas, il n’est pas question d’imposer une religion, mais de trouver la liberté en soi, d’un autre rapport à la nature et au corps, d’égalité entre homme et femme.”
Elle choisit de les mettre en musique à partir des maqams, ce système de gammes oriental, mais en s’inspirant aussi de la musique classique et du jazz. Un programme qu’elle défend d’abord seule puis avec un percussionniste et le pianiste et compositeur Karol Beffa, laissant une large part à l’improvisation ce que peu de chanteuses classiques osent.
Après avoir éprouvé ses compositions auprès du public, elle les enregistre en 2016 sur l’album Gathas, Songs my father taught me avec notamment le pianiste de jazz Julien Carton et le percussionniste Habib Meftah Boushehri.
Elle a mêlé sa musique à la musique électronique grace à des collaboration avec DJ Satori ou DJ cHambord, au Festival du Burning Man ou l’Exit Festival.

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Le Café de la Danse

5 passage Louis Philippe 75011 Paris

MBréguet-SabinM 5 à 305m

MBastilleM 1M 5M 8 à 306m

MVoltaire (Léon Blum)M 9 à 662m

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