Le violoncelle à l'honneur Emmanuelle Bertrand joue Bach et Schubert Avec Emmanuelle Bertrand et le Quatuor Parisii Programme : Bach : L'Art de la fugue (extraits) Bach : Suite pour violoncelle seul n°2 en ré mineur BWV 1008 (20') Schubert : quintette à deux violoncelles en ut majeur D. 956 (50') Deux chefs d'�uvre absolus - des chefs d'�uvre intimes, familiers, dont l'inspiration parle au c�ur autant qu'elle tient l'esprit en éveil : sous l'archet passionné d'Emmanuelle Bertrand, le miracle du temps suspendu. Avec ses six Suites pour violoncelle (1720-1723), Bach se joue des limites techniques imposées par l'instrument pour se dévoiler comme le maître de la liberté par excellence et créer des �uvres d'une maîtrise consommée, égale sinon supérieure à sa musique pour violon solo. Il livre des pages de musique instrumentale pure, emplies de force et d'émotion, qui font de cette �uvre comme l'alpha et l'oméga, l'union idéale du sacré et du profane touchant au plus profond de l'âme humaine. Génie et tendresse s'entremêlent dans le Quintette à deux violoncelles , ultime �uvre de musique de chambre composée par Schubert à la fin de l'été 1828, deux mois avant sa mort. Considéré par beaucoup comme « la plus haute �uvre de musique de chambre », ce quintette D. 956, d'une ampleur exceptionnelle, recourt non pas au traditionnel second alto mais à un second violoncelle pour étendre la tessiture vers le grave. Il offre ainsi une expressivité quasi symphonique à un ensemble pourtant limité à cinq instrumentistes. Dans sa dernière période créative, un formidable afflux d'énergie et d'imagination amène Schubert à livrer ce quintette d'une audace et d'un mystère inégalés, qui atteint des sommets de musicalité et compte parmi ses �uvres proprement immortelles, aux côtés de son Voyage d'hiver , sa Messe en mi bémol majeur , ses trois dernières Sonates pour piano ou encore son Schwanengesang ( Chant du cygne ). « Le violoncelle français a sa muse, elle s'appelle Emmanuelle Bertrand. » Diapason