Rotterdames
Mer d’huile, bourrasques, vagues à l’âme et flots colorés. Comme l’illustre la pochette du premier album de ROTTERDAMES, jeune powertrio manceau, le rock est une affaire de météo, les humeurs variant selon la forme des nuages, en attendant les pluies de décibels.
Antoine, Louis et Marc l’illustrent «d’un mélange de pop lumineuse et de rock plus sombre, la soif de croquer la vie et le spleen». Ces trois-là ne sont pas des sauvageons, ils jouent un rock léché, lettré, dans la veine d’un Revolver ou d’un Radio Elvis. Ils ont beau avoir rêvé en anglais durant leur adolescence, ils chantent dans la langue de Molière, lorgnant tout aussi bien les Rolling Stones que Serge Gainsbourg. Ils ont beau avoir vingt ans et des poussières, cela fait des années qu’ils courent les scènes hexagonales.