Familier de Strauss, Andris Nelsons dirige le Boston Symphony Orchestra, avant de prendre la tête du Gewandhausorchester Leipzig les 30 et 31 mai, pour deux soirées consacrées aux partitions symphoniques et aux Quatre Derniers Lieder.
Programme tout symphonique pour cette deuxième soirée Strauss du Boston Symphony Orchestra sous la direction d’Andris Nelsons. Les musiciens opèrent cependant une coupe transversale qui ne se limite pas aux poèmes symphoniques, qui occupèrent en priorité le compositeur à la fin du XIXe siècle. Pour répondre à Till Eulenspiegel, qui explore des contrées pleines d’esprit, de vivacité et d’humour, ils interprètent Une symphonie alpestre, immense évocation de la nature achevée durant la Première Guerre mondiale. Ils complètent cet aperçu avec la Fantaisie symphonique écrite par Strauss en 1946 à partir des thèmes et airs de son opéra La Femme sans ombre, de quelques dizaines d’années plus ancien.

Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie